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Archive for the ‘Agriculture biologique’ Category

La 9e édition des Assises de la Bio se tiendra le jeudi 24 septembre 2015 de 9h30 à 13h à Bourg-Lès-Valence (Drôme, logo_agence_bioRhône-Alpes), dans le cadre du salon des Techniques bio et alternatives, Tech&Bio.

Cet événement professionnel majeur est organisé par l’Agence BIO dans le cadre du programme triennal d’information sur l’agriculture biologique et ses produits cofinancé par l’Union européenne.

En 2015, une délégation allemande de haut niveau participera, avec notamment Hanns-Christoph Eiden, Président du Bundesanstalt für Landwirtschaft und Ernährung – BLE (Office Fédéral pour l’Agriculture et l’Agroalimentaire en Allemagne), et Felix Prinz zu Löwenstein, Président du Bund Ökologische Lebensmittelwirtschaft – BÖLW (Fédération regroupant les producteurs, transformateurs et distributeurs bio). Ils seront accompagnés du professeur Jürgen Hess de l’Université Kassel-
Witzenhausen, leader dans la formation environnementale et en agriculture biologique ainsi que Dr. Uli Zerger de la Stiftung Ökologie und Landbau- SÖL (Fondation pour l’écologie et l‘agriculture).

Des représentants professionnels français et allemands s’impliqueront dans les débats. Les acteurs feront part de leur vision de l’avenir : la Bio 3.0. Des échanges approfondis seront organisés dans les domaines de la recherche-formation et de la structuration de filières.

Ces rencontres professionnelles se termineront par la mise en évidence des possibilités de coopération renforcée entre les deux pays, ainsi qu‘entre certaines régions et Lander.

Les Assises seront suivies d’échanges autour d’un buffet bio qui se poursuivront l’après-midi dans l’espace « structuration de filières ».

L’Agence BIO animera au cours des deux jours un espace dédié à la structuration des filières avec la participation des 5 interprofessions partenaires : CNIEL, INTERBEV, INTERFEL, Intercéréales et Onidol, et des synergies avec les autres acteurs pour faciliter les contacts, notamment la rencontre entre les entreprises et les fournisseurs de matière première, en liaison avec le Synabio.

La 4e édition des « Trophées de l’Excellence Bio », concours visant à distinguer les actions innovantes et exemplaires réalisées par les acteurs de la Bio organisé par l’Agence BIO et le Crédit Agricole, sera lancée à cette occasion.

Les inscriptions sont possibles ici.

A télécharger: Pré-programme Assises Bio 2015

Pour en savoir plus :

Sarah Le Douarin

Chargée de mission

Agence BIO

sarah.le-douarin@agencebio.org

Tél. : 01 48 70 48 41

www.agencebio.org et www.tech-n-bio.com

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Ce jeudi 11 décembre dernier, le Groupement des Agriculteurs Biologiques d’Ile-de-France s’était entouré d’une quinzaine de partenaires (des représentant de la profession agricole jusqu’aux sociétés de

Carine Thierry – Présidente de la Coop

restauration collective, en passant par nombre d’institutions et collectivités) pour annoncer la création de la nouvelle Coop Bio Ile-de-France, coopérative créée sous forme de SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif), dans le but de mettre en place des ateliers de transformation d’envergure pour rendre les produits bio franciliens accessibles à la restauration collective, notamment. 150 acteurs du territoire s’étaient déplacées pour l’occasion dont votre serviteur. Je reprends les éléments qui m’ont été communiqués à posteriori et je publie quelques photos prises sur place.

Arboriculture :
+115 ha de pommiers bio, c’est ce que  pourrait absorber la restauration collective francilienne à raison de 4 poires bio locales par convive et par an.
Légumes de plein Champ :
+120 ha de pommes de terre bio sont nécessaires pour approvisionner la restauration collective d’IdF à raison de 4 portions de pommes de terre bio locales par convive et par an.
Produits laitiers :
2 millions de litres de lait sont nécessaires pour approvisionner en yaourts la restauration collective francilienne à raison de 4 yaourts bio locaux  par convive et par an.
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Séverine Dubosc (directrice de l’école du Breuil), Nathalie Zanato (Fermes Bio IDF), Christian Pierre (président du GAB IDF)

En 2011, Afin de structurer l’offre de production biologique francilienne, 27 agriculteurs se sont organisés en association : « Fermes Bio d’Ile-de-France ». Objectifs : commercialiser les productions bio régionales en restauration collective et réseaux de magasins bio spécialisés, avec une valorisation des produits à un juste prix. Fort de cette expertise, le GAB IdF, en lien avec Fermes Bio d’IdF, est désormais en mesure de donner une visibilité et des chiffres sur la demande en produits bio locaux (cf. ci-dessus et dans le dossier de presse).

Charge aux producteurs actuels et futurs de presser le pas : l’agriculture biologique peut être une solution économique pour les exploitations franciliennes.
Et les agriculteurs biologiques franciliens ne comptent pas s’arrêter là : afin de pénétrer davantage ce marché en forte expansion, la SCIC « Coop Bio Ile-de-France » vient de voir le jour dans le but de créer des ateliers de transformation d’envergure.  Objectif : mettre en marché des volumes de produits biologiques plus importants adaptés à la demande à des prix plus accessibles. En effet, l’expérience de mise en marché de « Fermes Bio d’IdF » a montré qu’il était nécessaire de transformer notamment les légumes verts pour pouvoir les intégrer aux menus des restaurants collectifs en surgelé par exemple.
Carine Thierry, présidente directrice générale de « Coop bio Île-de-France » explique le principe : « Je vois dans ce projet une réponse pertinente aux attentes sociétales identifiées aujourd’hui : origine des produits, santé publique à travers la conversion biologique des terres, emploi et enfin reconnexion du consommateur au territoire.

Carine Thierry, Christian Pierre, Corinne Rufet (VP région IDF en charge de l'agriculture)

Carine Thierry, Christian Pierre, Corinne Rufet (VP région IDF en charge de l’agriculture)

Coop Bio Île-de-France devra donner forme à nos idées communes, à savoir :
– mettre en œuvre un outil de transformation de fruits et légumes rendant disponibles nos produits toute l’année,
– mettre en œuvre une contractualisation de nos productions à des prix rémunérateurs,
– assurer un approvisionnement en produits bio locaux aux collectivités à des prix plus compétitifs
– au-delà de nos fruits et légumes, développer les filières de transformation (pain, abattage, découpe, …),
– garantir la transparence de nos fonctionnements pour les sociétaires.»
32 sociétaires font déjà partie de cette nouvelle coopérative. Collectivités, clients, transformateurs et autres sont invités à y participer dès maintenant.

Le 11 décembre a permis de confirmer l’intérêt des acteurs franciliens pour ce projet puisque le Conseil Régional d’Ile-de-France et les Conseils Généraux du Val-de-Marne de l’Essonne et de Seine-et-Marne ont affiché leur soutien à Coop Bio IdF avec enthousiasme. Par ailleurs, plusieurs structures de restauration collective se sont dites très intéressées. Affaire à suivre avec en ligne de mire 2016 et la création d’un premier atelier de transformation.

Dossier de presse téléchargeable ICI
Suivez l’actualité du GAB IdF sur : https://www.facebook.com/Bioiledefrance.GAB
Retrouvez les photos de l’événement sur https://plus.google.com/+AngéliqueGABIdF>> Vous voulez intégrer du bio en restauration collective, contactez : Alice Clerc, 01 84 83 01 77, a.clerc@bioiledefrance.fr
>> Vous voulez en savoir plus sur Fermes Bio d’Ile de France ou Coop Bio Ile-de-France, contactez : Nathalie Zanato, 07 86 51 87 33, n.zanato@bioiledefrance.fr
>> Vous êtes agriculteur, contactez : Pierre-Nicolas Grisel, 01 84 83 01 81, pn.grisel@bioiledefrance.fr

Prochaines dates de formation pour les agriculteurs spécialisés en Grandes cultures : 

  • 20 janvier 2015 : Triage des grains stockés à la ferme – Techniques pour optimiser la qualité des récoltes en agriculture biologique (Chaussy – 95)
  • 26 février 2015 : Produire et commercialiser des légumes de plein champ bio (Les Mureaux – 78)

Pour + d’infos ou s’inscrire, merci de contacter Pierre Nicolas Grisel : pn.grisel@bioiledefrance.fr

Contact presse : Angélique Piteau, 06 86 64 21 11, a.piteau@bioiledefrance.fr

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A télécharger: Programme complet

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Source: Nouvelle République

Je suis tombé sur un article de la Nouvelle République à propos des cantines scolaires de la ville de Tours. J’en ai repris un extrait qui montre à mon avis la perversité de certains arguments employés pour ne pas proposer plus de produits bio des les cantines scolaires.

Sur un budget alimentation de trois millions d’euros, la Ville en dépense, par ailleurs, environ 20 % en produits issus de l’agriculture biologique. Chaque midi, une « composante » (lire ci-dessous) du repas des élèves est donc bio. Pour Anne Tallois (1), il serait compliqué, à Tours, de proposer plus : « Plus de 80 % des écoliers déjeunent à la cantine. La filière bio locale ne peut donc pas toujours répondre à ces effectifs. Et faire venir des produits bio d’autres régions, voire d’autre pays, reviendrait à augmenter fortement notre empreinte carbone. »

(1) Anne Tallois est responsable de la restauration au sein du service éducation de la mairie (NdR)

On entend effectivement fréquemment cet argument selon lequel, la filière locale ne pouvant pas suivre la demande, on ne peut pas introduire plus de produits bio dans les menus des cantines scolaires.

Il est symptomatique que l’argument de la proximité ne soit invoqué que pour les produits bio. Je serai curieux de connaître la provenance des produits non bio servis aux enfants tourangeaux? Les tomates proviendront probablement d’Espagne et cela ne choquera personne. Pour moi l’argument de la proximité est invoqué pour ne pas faire l’effort de faire plus en faveur du bio.

Je refuse donc cet argument car entre 2 contraintes: mieux nourrir mes enfants ou augmenter mes émissions de CO2, je choisis d’emblée la 1ère sans hésiter tout en travaillant sur la durée à limiter la 2nde. J’aurais donc préféré que la responsable de la restauration de Tours nous dise:

Nous travaillons actuellement avec les producteurs locaux pour qu’ils se convertissent et que leur production monte en puissance. Dans l’attente et afin de garantir immédiatement une nourriture saine à nos enfants, nous ferons ponctuellement appel à des producteurs bio d’autres régions françaises voire éventuellement d’Italie ou d’Espagne pour autant que ces produits soient de saison.

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Vendredi 26 septembre dernier j’étais invité par l’Agence Bio à participer au repas bio organisé en mairie du 2ème arrondissement de Paris à bioetlocall’occasion de la Fête de la Gastronomie et de la campagne « Manger Bio et local c’est idéal« .

Nous avons pu à cette occasion goûter l’excellent yaourt bio fabriqué en Île de France grâce à l’action du Groupements des Agriculteurs Biologiques (GAB) d’Île de France et sa chargée de filière Marie Clémentine Foussat (sur la photo !!).

La genèse du lancement de ce yaourt bio tient à un double constat. Premièrement, si une cantine scolaire souhaitait s’approvisionner en yaourts bio d’Île-de-France, ce n’était pas possible ; c’étaient les associations de producteurs des régions limitrophe qui fournissaient les yaourts proposés aux restaurants scolaires. Et pour cause, il n’existait pas d’atelier de transformation de yaourt à partir du lait bio d’Île-de-France. Deuxièmement, l’élevage francilien est en déclin : 5 éleveurs au moins par an n’ont pas de repreneurs. Une des solutions : convertir sa ferme en agriculture biologique, mais cela n’est vraiment rentable que s’il est possible de valoriser son lait en bio.yaourt_bio_idf

C’est dans le but de répondre à ces 2 problèmes qu’un atelier de transformation de yaourts bio d’IdF a été mis en place en Seine-et-Marne grâce à un partenariat entre Yves de Fromentel, éleveur biologique à Pécy (77), en plein cœur de la Brie laitière, et la Ferme de Sigy, nouvelle laiterie artisanale installée à seulement 27 km de chez lui. Cette collaboration a pu voir le jour grâce l’accompagnement du GAB IdF.

Aujourd’hui les cantines d’Île de France peuvent donc s’approvisionner en yaourts bio fabriqués en île de France.

A télécharger: CP BANQUET BIO

Pour en savoir plus:

Angélique Piteau
Responsable communication, observatoire & partenariats associatifs
Groupement des Agriculteurs Biologiques d’Ile de France (GAB IdF)
7 bis rue Riquet 75019 PARIS
Standard : 01 84 83 01 80 / Fax : 01 84 83 01 85
Lignes directes : 01 84 83 01 75 / 06 86 64 21 11
Mail : communication@bioiledefrance.fr

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Une conférence intéressante s’est déroulée en mars 2013 à AgroParisTech. Elle a le mérite d’être contradictoire et donc de mieux faire ressortir la pertinence des arguments de Marc Dufumier en faveur d’une agriculture agro-écologiquement intensive.

Malheureusement les arguments les plus forts sont développés en toute fin de conférence lorsque la question de l’alimentation mondiale est posée. Marc démontre à ce moment comment une agriculture innovante, inscrite dans les terroirs, multi-factoriels permettra à l’humanité de nourrir sa population sans l’aide de produits phytosanitaires de synthèse.

On  comprend alors que la question du bio n’est pas la question de nos pays développés bénéficiant d’un climat favorable et d’un terroir agricole riche et diversifié.

Marc Dufumier montre alors comment dans des pays où le climat et le sol sont beaucoup plus hostiles, les agriculteurs locaux font preuve de créativité pour réinventer une agriculture écologique qui permet d’accroître considérablement les rendements de produits agricoles.

Ces exemples répondent indirectement à l’argumentation techniciste des promoteurs d’une agriculture toujours plus industrielle et riche en technologies nouvelles. Les agriculteurs maliens décrits par Marc montrent que si progrès technique il y a c’est dans la compréhension des éco-systèmes et des terroirs locaux. Marc Dufumier démontre alors qu’il n’y a pas UNE solution technologique valable pour tous mais que c’est le traitement multi-factoriel des enjeux (sols, climat, techniques locales) que l’on permettra à une agriculture locale de se développer dans les pays émergents.

Il insiste également sur l’exemple que nous devons donner en cessant d’exporter nos excédents agricoles dans ces pays sous prétexte que nous, pays riches, devrions nourrir l’humanité.

Enfin c’est à la fin du débat que Marc Dufumier explique comment il envisage dans notre pays de mettre les produits bio à la portée financière des plus modestes. Pour lui au-delà des subventions et de la rétribution de l’activité écologique des agriculteurs permettant d’abaisser le coût des produits bio, il faut repenser la distribution des revenus en France pour permettre aux plus modestes d’acheter des produits bio.

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good food march provence 2012

CHANGEONS DE PAC!
Depuis la campagne européenne Good Food March largement relayée par Bio Consom’acteurs, de nombreuses propositions, sérieuses, précises, pour l’évolution de la Politique Agricole Commune vers d’incontournables changements agro-environnementaux ont été présentées à la Commission du Parlement Européen, sans qu’aucune d’entre elles ne soit pour l’instant retenue.
Sur fond de crises financières, économiques, sociales, sans précédent en France comme partout en Europe, qui vont jusqu’à mettre les nations en faillite, sur fond de crise de confiance politique avec des taux d’abstention record, et sur fond de très grave crise écologique et agroculturale qui menace l’humanité de famine voire de disparition, les puissants lobbies agroalimentaires n’entendent pas perdre les privilèges de la manne financière colossale (10 milliards d’euros pour la France) distribuée aux très grosses exploitations de façon totalement inéquitable. Il faut absolument changer la PAC actuelle, qui est dévastatrice pour toutes les raisons exposées. Si dans les jours qui viennent une très forte interpellation de nos 74 députés européens n’est pas engagée par chacun d’entre nous, les plus pollueurs des agriculteurs continueront à percevoir pendant les 6 prochaines années, pour les 20 % qu’ils représentent, 80 % des subventions de la PAC sans aucune contrepartie  environnementale, ce qui serait totalement inacceptable et aurait des conséquences catastrophiques pour les autres agriculteurs et pour tous les consommateurs !

A NOUS DE JOUER !
Il appartient aux consommateurs écocitoyens que nous sommes d’AGIR d’URGENCE avant le 11 mars 2013 en suivant les consignes efficaces et pertinentes du Collectif pour une autre PAC:
– en allant rencontrer nos députés avec les argumentaires exposés à notre intention sur www.gomad.fr;
– en répondant au questionnaire lancé par la Commission européenne sur la bio pour formuler nos propositions d’évolution vers une politique agricole favorable à la bio en évitant les écueils d’une formulation parfois très tendancieuse;
– en faisant lire autour de nous une lettre ouverte émanant des 20 plus importantes associations agroécologiques à destination du ministre de l’agriculture reprenant toutes nos préoccupations de voir être mis en oeuvre par l’Etat les réels changements annoncés dans les discours de Stéphane Le Foll et en particulier lors de la conférence nationale « Agricultures : Produisons autrement » du 18 décembre 2012;
– en se retrouvant pour se concerter et mieux agir ensemble à l’occasion des prochaines grandes manifestations nationales auxquelles Bio Consom’acteurs sera présente, notamment pour présenter et distribuer son tout nouveau livret d’information La bio en questions :
-> au Salon de l’agriculture à Paris les 1-2-3 mars sur le stand A30 de l’Agence bio situé dans le pavillon 4, hall consacré aux services et métiers de l’Agriculture.
-> au Salon Primevère à Lyon les 8/9/10 mars sur le stand de l’association pour la Sauvegarde des Coteaux du Lyonnais

TOUT EST ENCORE POSSIBLE ! Poursuivons nos actions pour transformer la société, en commençant par l’adoption d’une agriculture et d’une alimentation respectueuses de l’homme comme de la nature !

A bientôt !
Bernard Astruc, vice-président de Bio Consom’acteurs, président de Bio Consom’acteurs Provence

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Elisabeth Belaubre est adjointe au maire à la ville de Toulouse en charge de la santé environnementale. A ce titre elle gère la cantine scolaire de la ville.
Mme Belaubre était l’invité de Dijon-Ecolo lors d’une conférence qui s’est déroulée à Agrosup le 6 février dernier. Dans cette captation vidéo elle nous livre son témoignage sur l’introduction de produits bio dans les cantines de la ville de Toulouse.

On y apprend que la ville de Toulouse accueille 90% des enfants à la cantine scolaire grâce notamment à une politique tarifaire  qui propose la gratuité aux faibles revenus. Elle propose plus de 30% de produits bio (en % des achats) dans ses menus.

Son témoignage remet en cause un certain nombre d’idées reçues notamment concernant les cuisines centrales. Selon Mme Belaubre: « les cuisines centrales sont le top du top de ce qu’il ne faut pas faire » !!! Selon ses calculs et après avoir beaucoup consulté avec ses collègues les très grosses cuisines centrales coûtent en fait plus chers que des cuisines autonomes. Cela est du principalement au fonctionnement en liaison froide de ces cuisines centrales. Ce mode opératoire est très coûteux en énergie:

– Pour produire les plats, les refroidir instantanément et les réchauffer le lendemain dans les offices des écoles.

– Pour acheminer les plats chaque jour dans les 25 écoles de la ville à l’aide de 12 camions

On apprend également dans cette vidéo que la ville de Toulouse possède elle aussi une régie agricole de 300 ha que Mme Belaubre a converti au bio.

Le seul projet qui n’a pas abouti pour l’instant est la mise en place d’une légumerie car les services vétérinaires s’inquiètent de la vétusté de la cuisine centrale. Mme Belaubre étudie alors la possibilité de créer des cuisines centrales de taille moyenne qui pourraient livrer les offices en liaison chaude et qui seraient équipées chacune d’une légumerie.

Pour en savoir plus sur: les OGM dans les cantines scolaires de la ville de Toulouse

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Le maire d’Ungersheim nous montre qu’une cantine bio ne saurait être qu’un élément parmi d’autres lorsque l’on veut reconstruire un éco-système durable. Ungersheim est un bel exemple d’une ville en transition où la question du développement durable est traité sur le plan de l’énergie, de l’agriculture et du social (avec le chantier d’insertion).

Certes il s’agit d’une petite ville mais l’exemple donne à réfléchir.

Pour en savoir plus: Ungersheim, un village en transition

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Les collectivités territoriales sont de plus en plus nombreuses à inscrire leur action politique dans une perspective de développement durable. Dans ce contexte, le soutien des élus locaux à l’agriculture biologique doit trouver toute sa place. Le développement des surfaces en bio est un enjeu réel pour demain face à deux impératifs : préserver la qualité de l’environnement et accroître le nombre de producteurs bio pour répondre à la demande des citoyens. Les collectivités territoriales ont un rôle à jouer pour relever ce défi. Afin de présenter aux élus et agents des collectivités diverses expériences relatives à la préservation de la ressource en eau, au développement des circuits courts et à l’organisation de la restauration collective, Corabio organise un colloque en partenariat avec l’ADABio (le groupement des producteurs bio de l’Ain, l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie).

PROGRAMME DU COLLOQUE « L’agriculture biologique, un atout pour les collectivités territoriales »

9h : Accueil par Thierry Billet, adjoint au maire d’Annecy et Bernard Dufournet, administrateur de l’ADABio

9h30 : Qualité des eaux superficielles et souterraines, résultats de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse

10h15 : Qualité de l’eau et agriculture biologique, tour d’horizon des expériences existantes, par Audrey Vincent, doctorante du laboratoire d’études rurales a l’Universite Lyon 2

11h : Protection des ressources en Eaux Minérales Naturelles : stratégie et exemples d’actions, par Julie Viglione, chargée du déploiement de la politique de protection des Ressources en Eaux Minérales pour Danone Eaux France

11h45 : Qualité de l’eau et agriculture dans le bassin lémanique, par Magali Condamines, ingénieure à la Commission Internationale pour la Protection des Eaux du Leman (CIPEL)

14h : Le marché des produits biologiques

14h45 – Table ronde / ORGANISATION DE LA RESTAURATION COLLECTIVE BIO

Marché de la restauration collective. Création d’un atelier de transformation à la ferme, témoignage de Gabriel Marin-Lamellet, éleveur à Gruffy. Place de la bio en restauration concédée, témoignage de Michel Grebot, Ste Leztroy. Réunir une gamme de produits pour fournir la restauration collective, exemple de la Bio d’Ici, témoignage de Christine Viron, gérante de la société coopérative d’intérêt collectif. Atouts et exigences des produits bio en restauration scolaire, témoignage de Ludovic Petit, cuisinier au collège de Douvaine.

16h15 : Développement des circuits courts en Haute-Savoie : la couveuse d’activités Initiaterre, une solution locale pour l’installation, témoignages de Isabelle Velarde, coordinatrice d’Initiaterre, et Jérôme Dethes, responsable légal d’Initiaterre et maraicher bio au sein du GAEC La Pensée Sauvage.

17h : Synthèse des débats et conclusion de la journée

CONTACT PRESSE :

Claire LECOUTEUX

Chargée de communication

Email: claire.lecouteux@corabio.org

CORABIO

INEED Rovaltain TGV
1 rue Marc Seguin
BP 11150 Alixan
26958 VALENCE Cedex 9
Tél. : 04 75 61 19 36
www.corabio.org

A télécharger: Le programme

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