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Posts Tagged ‘Région Nord’

L’Association de PROmotion de l’agriculture BIO (AProBio) du Nord a créé un guide d’aide à l’introduction des produits bio dans la restauration scolaire que vous pouvez télécharger en cliquant ICIExtraits:

Les avantages de la restauration collective bio : rassurer les parents, éduquer les enfants et valoriser le territoire.

• La commande publique, dans le cadre de pratiques éco-responsables, est un levier d’action primordial

• Le recours à des associations à caractère professionnel permet de dépasser les difficultés inhérentes au renouvellement des pratiques de la restauration publique

• L’Agriculture biologique, une pratique réglementée et labellisée

Pour en savoir plus:

A PRO BIO

Association de PROmotion de l’agriculture BIO

4 rue Dormagen 59350 la Madeleine

Tél : 03 20 31 57 97


			

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Sur une semaine, quelle est la quantité de restes alimentaires récupérés dans les assiettes de 450 collégiens qui mangent chaque jour à la cantine ? Réponse : 220 kg. Soit près de huit tonnes par an, pour les seuls déchets compostables (sauf viandes, poisson et fromage..).

Cette information nous est communiquée dans un article parue dans la Voix du Nord le 20 juin. Ce chiffre a pu être connu car depuis le 15 novembre dernier le tri sélectif des déchets par les élèves a été mis en place au collège Esplanade de Saint Omer. Ce tri a permis de mettre en place des actions dans 3 domaines.

Sensibilisation aux déchets

Tous les élèves demi-pensionnaires ont alors été sensibilisés au tri et ont pris conscience que 350 kg de pain étaient gaspillés chaque année. « Partant de cette réalité, on a pu plus facilement inciter les élèves à changer leur comportement et à mettre cette bonne pratique en oeuvre chez eux également.

Compostage des déchets organiques

Trois composteurs mécaniques ont été installés dans lesquelles les déchets de cantine sont mélangés à des déchets verts (taille de haies..).

Entretien d’un jardin potager bio

Une fois le compost formé il est épandu sur le jardin potager bio qui a été créé dans le collège avec une association locale.

L’objectif du collège est d’être certifié Eco-collège.

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Dans un article précédent nous avions présenté le projet d’introduction de produits bio dans les différentes restaurations collectives de la ville de Lille.

Pour en savoir plus nous avons contacté Marielle Rengot, conseillère municipale déléguée en charge notamment de la restauration scolaire et de la nutrition qui a accepté de répondre à nos questions.

Contexte

Depuis 2004, la Ville de Lille propose des repas 100% bio une semaine par an lors de la quinzaine du bio, début juin. Face à plusieurs difficultés (voir plus bas) , elle a décidé en 2008 de changer sa méthode d’approvisionnement et d’atteindre 50% de produits bio dans sa restauration scolaire. Cet engagement est inscrit dans le programme municipal de Martine Aubry (maire de Lille).

Les premiers mois de préparation du projet avec les acteurs clés régionaux ont permis d’élargir le cadre de l’introduction et de viser trois objectifs :

– Approvisionner l’ensemble de la restauration collective : petite enfance, restauration scolaire, personnes âgées, agents municipaux, réception/traiteur

– Prendre en compte les politiques menées par la Ville : Santé, éducation (éducation nutritionnelle, développement durable…), économie sociale et solidaire, soutien/développement des filières, politique d’Achats responsables, plan climat, agenda 21…

– Introduire 50 % de produits bio/durable et proximité dans le cadre d’une alimentation durable dans le respect des normes sanitaires/nutritionnelles, des enjeux environnementaux et des coûts de fabrication

– Avez-vous passé vos 1ers marchés auprès de fournisseurs bio? Dans quelle conditions l’avez-vous fait pour favoriser les acteurs locaux?

La ville de Lille renouvelle ses marchés selon leurs dates de renouvellement. A ce jour, seul le marché de distributeurs automatiques de boissons et de denrées alimentaires comprend des exigences d’approvisionnement en produits bio, diététique ou équitable.

Un marché important d’approvisionnement en produits bio, de proximité ou équitables est en cours de préparation et devrait permettre à la Ville de se fournir en produits dès le deuxième semestre 2011. Selon les offres proposées par les fournisseurs, ce futur marché permettrait d’atteindre 20% de produits bio (céréales, fruits, légumes, pains, ovoproduits…). Une étude poussée sur la demande de ville et les offres-fournisseurs de proximité a permis de définir des exigences et des conditions d’approvisionnement en adéquation avec les capacités des acteurs locaux et dans le respect du code des marchés publics : allotissements des produits en petits lots, prise en compte de la saisonnalité et des variétés de produits de la région, dialogue/information avec les fédérations d’acteurs locaux, définition de quantité prévisionnelle et fréquence de livraison…

– Comptez-vous monter progressivement en puissance pour atteindre 50% en 2013? Quelles en sont les étapes?

L’évolution de la demande en produits bio/durables et de proximité a été définie avec les acteurs clés régionaux en 2010 et ont permis d’adopter le calendrier suivant :

– 1er sem. 2011 – produits d’épicerie (riz, pâtes, céréales), purée, pain, F&L, ovoproduits – soit environ 20%

– Fin 2011 – Augmentation progressive de la demande + introduction de 4ème et 5ème gamme bio – soit environ 25%

– 2012 – Produits laitiers bio/durable – soit environ 53%

– 2013-2014 – Cuisine centrale : transformation, découpe – soit environ 56%

Ce tableau prévisionnel est évolutif et dépend de l’évolution des marchés et des fournisseurs susceptibles de répondre aux appels d’offres.

– Comptez-vous comme prévu travailler surtout sur des composantes plutôt que sur des menus 100% bio? Pourquoi ce choix?

Comme présenté dans le contexte plus haut, la ville de Lille et ses fournisseurs ont rencontré plusieurs difficultés dans la fabrication de menus 100%bio : surcoût (+40% en moyenne par repas), forte pression sur la production, origine des produits, incapacité des acteurs locaux de répondre favorablement à l’ensemble de la demande…

Les ateliers de réflexion avec les acteurs clés régionaux ont permis de confirmer la pertinence de s’approvisionner par composantes afin de privilégier les filières locales et de garantir des quantités suffisantes pour faciliter leur développement : pomme de terre, carotte, endive, pomme, poire, jus de fruit locaux…

Pour en savoir plus:

Marielle RENGOT
Conseillère Municipale Déléguée
Santé – Restauration Scolaire et Nutrition
Risques Urbains et Sanitaires
Email: mrengot@mairie-lille.fr

A voir: Vidéo de France 3 consacrée au sujet

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La ville de Lille (59) a un projet ambitieux: en 2013, la moitié des produits servis dans la restauration collective lilloise sera issue de l’agriculture biologique.

Cela concernera 9700 repas/jour répartis sur 53 restaurants scolaires incluant les crèches, le restaurant municipal et les centres communaux d’action sociale (personnes âgées).

Une cuisine centrale sera d’ailleurs construite pour être opérationnelle en 2013.

La méthode également est exemplaire. Un comité de pilotage a été mis en place dès 2008 et son plan de marche est très bien décrit dans le document élaboré par le comité de pilotage et que vous pourrez télécharger ICI.

Les ateliers de co-production ont permis de retenir les éléments du scénario suivant:

1. Optimiser la gestion des repas (dans la cuisine centrale et dans les offices) pour réaliser des économies d’achats

2. Augmenter certaines opérations de transformation des produits dans la cuisine centrale et les offices

3. Introduire le maximum de produits biologiques et durables (idéalement 100%) dans les catégories de produits ciblés

4. Modifier le conditionnement et l’usage de certains produits

5. Introduire des produits bio ou issus de l’agriculture durable sur certaines catégories de produits

Nous suivrons également ce projet avec intérêt et vous tiendrons informés dès que nous en saurons plus.

Pour en savoir plus:

50% de produits bio et Agenda 21 Santé

Merci à Myriam Schelcher,  journaliste de France 3, pour l’information.

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Nous apprenons dans le Voix du Nord daté du 14 janvier que la commune de Nieppe (59) a décidé de reprendre en régie directe la gestion de sa restauration collective depuis la rentrée de janvier 2011.

Cette décision d’assumer elle-même la fabrication et la livraison des repas, la municipalité l’a prise après s’être rendue compte de « dysfonctionnements sur la qualité et la quantité des repas ». Bruno Napierala, le directeur général des services (DGS) de la mairie de Nieppe, emploie ce langage « administratif » pour signifier que les élèves et parents d’élèves n’étaient pas satisfaits des repas qui étaient servis à la cantine. La commune avait un contrat de trois ans avec la société Dupont Restauration qui touchait à sa fin en janvier 2011. Elle a fait un appel au cabinet d’audit « Question de bon sens » qui a confirmé ce sentiment. « Nous avions alors trois choix : confier les clés de la restauration à une société privée revoir le contrat avec Dupont ou passer en régie directe, ajoute le DGS. Le cabinet nous a expliqué que nous avions les capacités humaines, techniques et financières pour nous occuper nous-mêmes de la restauration. » Le contrat avec Dupont Restauration n’a donc pas été renouvelé et la commune a mis en place sa régie.

Il est tout à fait rassurant de constater que certaines communes prennent la décision de reprendre en régie un service que de plus en plus de collectivités locales ont tendance à vouloir confier en gestion déléguée auprès d’une entreprise de restauration collective.

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La région Nord est décidément très active en matière d’introduction de produits bio dans les cantines. La ville de Lille souhaite introduire à terme 50% de produits bio dans les cantines de la ville.

Aujourd’hui on apprend que le conseil régional a acheté des terres à Saint Omer (62) pour les convertir à l’agriculture biologique. L’exploitation de ces terres sera confiée au CFA (Centre de Formation des Apprentis) de Saint Omer qui approvisionnera ainsi le lycée agricole voisin en produits bios.

C’est ce que l’on appelle faire d’une pierre 2 coups. Former de futurs agriculteurs à la culture biologique et augmenter l’offre de produits bio.

On voit bien l’implication politique du conseil régionale qui n’hésite pas à investir dans des terres pour pouvoir augmenter l’offre de produits bio.

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Voila une initiative tout à fait intéressante. Les élèves d’une école se rendent dans un restaurant qui leur prépare des menus adaptés.

Après tout cela pourrait représenter une alternative à la cuisine centrale industrielle y compris dans des villes ou certains restaurateurs seraient certainement ravis de remplir leurs salles à midi avec des élèves ou des collègiens.

Si vous connaissez d’autres initiatives de ce genre, n’hésitez pas à me les faire connaître.

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Le lycée professionnel d’Aniche à Douai a introduit récemment des repas bio dans ses menus. Plusieurs points à noter dans cette expérience.

1. C’est en voulant améliorer les menus pour faire revenir les lycéens à la cantine que le bio s’est imposé naturellement à la nouvelle chef.

2. Que si volonté y est, le prix n’est plus une contrainte.

Puissent d’autres lycées de la région s’en inspirer..

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Le Sirtom (Syndicat Intercommunal de Ramassage et de Traitement des Ordures Ménagères) du laonnois a mis en place un dispositif de collecte et de valorisation biologique des déchets des cantines de deux établissements scolaires de Laon (02): le lycée Julie Daubié et le collège Charlemagne.

Au restaurant du Lycée Julie Daubié, les usagers
effectuent eux-mêmes un pré-tri des restes
alimentaires et des déchets d’emballage. Les matières
organiques sont rassemblées dans l’assiette et les déchets
d’emballage sont mis à l’écart sur le plateau. Un agent du
restaurant recueille les plateaux et effectue lui-même
l’opération de tri des emballages, jetés dans des
conteneurs spécifiques, et des restes alimentaires, versés
dans le broyeur (cf photos ci-dessous).

Les déchets alimentaires sont broyés et compactés (ce qui
a pour effet de diminuer leur volume, mais d’augmenter
leur densité), puis versés dans des conteneurs spécifiques,
disposés à l’extérieur des cuisines, en surface. Les
conteneurs ont une capacité de 250 litres, mais du fait du
poids des déchets compactés, ils ne peuvent être remplis
au-delà de 150 à 200 litres.

Le document relatant cette expérience a été publié sur le site local de l’Ademe. Nous nous sommes mis en relation avec les intervenants de ce projet et vous tiendrons informés dès que nous aurons plus de détails.

(suite…)

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Sogeres, no4 de la restauration collective en France,  a une approche très pragmatique du bio et plus généralement du développement durable.

La société a effectué un bilan carbone de ses restaurants. Chaque repas émet 3 kgs de CO2 dont 60% sont liés aux matières premières utilisées pour la confection des repas. Cela montre bien au passage l’impact important de l’agriculture sur les émissions de gaz à effet de serre. La viande rouge est responsable de 60% du CO2 lié aux matières premières. Autrement dit, selon la Sogeres, 1/3 du CO2 lié à l’activité des cantines scolaires est généré par la viande rouge.

Concernant les produits bio, Sogeres met en exergue la ville d’Amiens et son agglomération. Les menus des écoles primaires (que l’on peut consulter sur le site de la ville) comportent 1 composante bio par jour. Sogeres fournit également 1 repas bio/mois  et le pain 100% bio à Paris 18e.

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