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Archive for the ‘Initiatives gouvernementales’ Category

Chaque année, l’Agence Bio organise des Rencontres nationales de l’agriculture biologique dans le cadre du temps fort
d’information sur l’agriculture biologique et ses produits, le « Printemps BIO », qui se déroule 1ère quinzaine de juin dans toute la France.

En 2015, ces Rencontres Nationales de l’agriculture biologique, réalisées dans le cadre du programme d’information sur l’agriculture biologique cofinancé par l’Union européenne, se dérouleront le mardi 9 juin à Paris.

L’objectif de cette journée est de contribuer au développement de la place des produits Bio en restauration collective conformément aux objectifs du Plan Ambition Bio 2017. Des élus et acteurs professionnels participeront aux tables-rondes, ainsi que deux experts allemands dans les secteurs de la restauration universitaire et scolaire, afin de présenter leurs expériences et les clés du succès.

M. Stéphane Le Foll, le Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, interviendra de 12 h à 13 h.

Ces Rencontres professionnelles sont destinées à un large public, en particulier les collectivités territoriales, les élus, les organismes professionnels, les entreprises de production, de transformation, les instituts de recherches et techniques, les associations de consommateurs, les journalistes, etc. Plus de 200 personnes participent chaque année. Ces Rencontres sont très largement relayées par la presse en France et parfois dans certains pays de l’Union européenne.

Veuillez trouver ci-après le programme de ces rencontres: Programme Rencontres Nationales de l’Agence Bio

Les inscriptions sont possibles sur le site  http://www.agencebio.org/RPBio-2015-inscription

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 » Mangez local  » : Stéphane LE FOLL, ministre de l’agriculture, mobilise les collectivités et les administrations pour promouvoir l’approvisionnement local et de qualité dans la restauration collective.

Développer l’approvisionnement local et de qualité dans la restauration collective répond à une attente forte des Français, désireux de connaître l’origine des produits alimentaires, leur mode de production, et de s’assurer de leur qualité sanitaire. C’est aussi un moyen d’assurer un débouché à la production agricole d’un territoire et ainsi de structurer l’offre et de créer une dynamique économique territorial. L’ancrage territorial est ainsi une des 4 priorités de la politique publique de l’alimentation présentée par Stéphane Le Foll au conseil des Ministres de 8 octobre dernier.

Le Ministre de l’Agriculture enverra aujourd’hui ce guide pratique à tous les maires de France, aux présidents de région et de conseil général pour leur donner les outils en particulier juridiques à même de faciliter le recours à l’approvisionnement local dans les restaurants collectifs.

En effet, des règles strictes encadrent la commande publique pour garantir un égal accès pour tous les fournisseurs et l’absence de discrimination, afin de s’assurer que le choix des donneurs d’ordre soit objectif et transparent. Elles interdisent en particulier un critère d’attribution fondé directement ou indirectement sur l’origine du bien.

Pour autant, l’approvisionnement local peut avoir des caractéristiques propres (fraîcheur, saisonnalité, limitation des transports,…) qui répondent à des objectifs d’intérêt général, reconnus comme légitimes par le code des marchés publics, comme le développement durable ou la qualité des produits.

Stéphane Le Foll a déclaré : « Trop souvent nous considérons qu’il n’est pas possible de donner toute leur place aux produits locaux dans nos cantines,…, en raison de freins juridiques. Il existe pourtant des dispositions qui le permettent. J’ai voulu, avec ce guide avant tout juridique, donner aux élus les outils pour le faire. L’approvisionnement local est une belle opportunité pour nos producteurs français pour trouver ou consolider des débouchés ».

Ce guide sera aussi transmis à tous les membres du gouvernement, pour que chacun, pour les restaurants dont il a la charge, prenne en compte ces orientations.

A télécharger:

Guide pratique : Favoriser l’approvisionnement local et de qualité en restauration collective

Synthèse : Comment promouvoir l’approvisionnement local en restauration collective

Construire votre projet alimentaire territorial pour rapprocher production locale et consommation locale

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Pour la deuxième année, l’Agence BIO organise le concours « Les Petits Reporters de la Bio » ouvert aux classes du CE1 au CM2 et aux groupes d’élèves constitués dans le cadre des activités périscolaires. Cette initiative est une occasion de fédérer les enfants autour d’un projet pédagogique motivant centré sur l’agriculture, l’élevage et l’alimentation.

Ce concours se déroule du 1er septembre 2013 jusqu’au 31 mars 2014 inclus.

A gagner : un atelier culinaire bio et des goûters gourmands bio !

Cette action est accompagnée de la mise à disposition, sur commande, du kit pédagogique « Dis, c’est quoi la Bio » et de dépliants enfants, pour les enseignants.

Des précisions sur le contenu, les modalités de commande de ces kits et d’inscription au jeu concours sont accessibles en ligne sur le site de l’Agence Bio aux pages suivantes : 

http://www.agencebio.org/concours-les-petits-reporters-de-la-bio

  • ·        Des kits d’animation disponibles pour les restaurants scolaires

Les restaurants scolaires sont de plus en plus nombreux à proposer des produits bio, d’autres souhaitent le faire. Pour faciliter l’organisation de repas avec des produits bio en restauration scolaire (ingrédients, plats ou menus bio),  l’Agence BIO propose des kits d’information et d’animation gratuits à destination des gérants des restaurants scolaires des écoles primaires. Ce kit se compose d’une affiche, d’une guirlande, de signalétiques, de dépliants enfants et d’un mémo bio en restauration collective.

Pour en savoir plus et commander des kits d’animation :

http://www.agencebio.org/des-kits-danimation-pour-les-restaurants-scolaires

L’ensemble des éléments du kit sont téléchargeables en haute définition sur :http://outilsdecom.agencebio.org/

  • ·        De nouveaux supports de communication à destination des pro de l’hôtellerie-restauration

Un nouveau kit pour l’information et la formation des chefs de cuisine et du personnel de la restauration collective et commerciale est maintenant disponible. Il comprend un mémo bio pédagogique complet, sous format powerpoint, qui sera régulièrement actualisé, ainsi que le mini magazine « Chef’n Bio », comprenant des témoignages et conseils de chefs.

Ces supports sont accessibles via : http://www.agencebio.org/de-nouveaux-outils-disponibles-pour-la-restauration et sur le Kiosque Bio : http://outilsdecom.agencebio.org/

Pour en savoir plus:

Nathalie Rison Alabert

Chargée de missions Agence Bio

Email: nathalie.rison@agencebio.org

Tel. direct : +33 (0)1 48 70 48 39

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Lors du colloque « Produisons autrement », le ministre de l’Agriculture a réaffirmé sa volonté de faire de la France le futur leader de l’agro-écologie.

Illustration de l'idée de permaculture/Agro-écologie

Illustration de l’idée de permaculture/Agro-écologieleader de l’agro-écologie.

« Ce n’est pas un débat purement agricole que nous avons, c’est un débat de société sur nos modèles de développement, à l’aube du XXIème siècle. (…) Jusque-là, l’agriculture biologique, les labels se sont construits dans la contestation. Ce qu’on cherche aujourd’hui, c’est une capacité à concilier les grands enjeux en rassemblant tous les acteurs », a déclaré Stéphane Le Foll, en clôture du colloque « Produisons autrement », organisé le 18 décembre au Conseil économique, social et environnemental à son initiative.

Cette déclaration fait suite à un certain nombre d’autres déclarations du ministre qui nous laisse espérer un changement d’orientation dans la politique agricole de la France. Au mois d’octobre 2012, à l’occasion d’une audition publique sur le maïs génétiquement modifié NK 603, Mr Le Foll déclarait qu’il fallait ouvrir le débat au-delà de l’étude du professeur Séralini et de la question des OGM. « La question est de savoir quels modèles de développement, quels modèles agronomiques nous voulons », a-t-il déclaré, précisant que pour lui, les OGM mis à disposition des agriculteurs (résistants à certains herbicides ou à certaines maladies) ne constituaient pas la bonne voie. « Je veux que la France soit le leader de l’agroécologie » a-t-il lancé.

Quelques semaines plus tard sortait une étude  consacrée au biomimétisme dans laquelle le Commissariat général au développement durable (CGDD) identifie les pratiques actuelles  communément regroupées sous le terme agro-écologie et estime qu’elles pourraient être mieux diffusées dans les exploitations et territoires.

Dans ce rapport le CGDD s’interroge sur l’applicabilité de ces pratiques à grande échelle et conclut qu’elles ne sont pas utopiques, mais bien opérationnelles.

« L’approche éco-mimétique de l’agriculture repose sur l’idée que la structure et/ou le fonctionnement des écosystèmes naturels peuvent être des modèles à imiter pour concevoir les systèmes agricoles (ou aquacoles). Cette approche part de l’hypothèse qu’il est possible de construire des agro-écosystèmes durables en imitant les communautés naturelles (à la fois végétales, animales, microbiennes…), qui sont durables et adaptées aux contraintes locales », définit en préambule le CGDD.

Cette approche éco-mimétique implique que l’on connaisse parfaitement le fonctionnement des éco-systèmes dans la nature en vue de pouvoir les répliquer.

C’est pourquoi le ministre a confié une mission à Marion Guillou, présidente de l’établissement public de coopération scientifique Agreenium, afin d’identifier les éléments et fonctionnalités qui « serviront à construire les itinéraires agricoles de demain ». Les instituts de recherche publics, tels que l’Inra, l’Irstea et le Cirad, inscriront l’agro-écologie comme priorité dans leurs programmes de recherche et appels à projets. De plus, « l’agro-écologie sera placée au cœur des contrats d’objectifs entre l’État et les instituts techniques agricoles, qui seront signés mi 2013 ».

Au-delà des belles intention, l’argent comme toujours dans les politiques publiques est le nerf de la guerre. Nous attendons maintenant de Stéphane Le Foll qu’il monte au créneau à Bruxelles et défende son plan au niveau de l’Europe pour que le futur budget de la PAC lui permette de financer la transition de l’agriculture française vers l’agro-écologie et en faire comme il le souhaite le pays leader en Europe.

Car sans incitation et contre-parties financières on voit mal  les agriculteurs abandonner leur mode de production actuel faisant la part belle aux intrants chimiques.

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Pour faciliter l’organisation de repas avec des produits biologiques au cours de l’année 2012-2013 et sensibiliser davantage les enfants des classes du CE1 au CM2 à l’importance d’une alimentation reliée aux questions d’environnement, de biodiversité, de bien-être animal, l’Agence BIO lance en 2012/2013 le programme intitulé « Manger Bio, c’est dans ma nature ».

Dans le cadre de ce programme, l’Agence Bio donne la possibilité aux gestionnaires des établissements qui le souhaitent, de recevoir un kit d’information et d’animation gratuit, en liaison avec la participation au jeu concours « Les Petits Reporters de la Bio » associant les professeurs des écoles et leurs élèves du CE1 au CM2.

Les kits comprennent des éléments permettant d’animer les salles de restauration (affiche, guirlande, dépliants, signalétique) ainsi qu’un «Mémo bio en restauration collective» destiné aux professionnels.

Pour faire une demande de kit: téléchargez ICI le bon de commande ci-dessous, le compléter et le retourner à l’adresse indiquée avant le 30 novembre 2012 

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Les prochaines Assises Nationales de la Bio organisées par l’Agence Bio se dérouleront le 10 octobre prochain au Ministère de l’Agriculture et seront ouvertes par le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll.

Nous espérons vous y voir très nombreux afin notamment d’interpeller le ministre sur la réforme de la PAC actuellement en cours de négociation à Bruxelles.

Pour télécharger le pré-programme: Pré-programme Assises octobre 2012

Pour télécharger le bulletin d’inscription: Bulletin d’inscription Assises 2012

Pour en savoir plus et vous inscrire:

Sarah Le Douarin

Chargée de mission

sarah.le-douarin@agencebio.org

Tél. : 01 48 70 48 41

 

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Un arrêté publié le 10 décembre au Journal officiel homologue le cahier des charges relatif à la restauration hors foyer à caractère commercial en agriculture biologique.

A compter du 1er octobre 2012, les restaurants souhaitant communiquer sur l’utilisation de certains produits biologiques ou sur la préparation de repas bio devront respecter ce cahier des charges. Cela concerne donc naturellement les restaurants scolaires.

Trois niveaux d’engagement sont définis (un ou plusieurs ingrédients bio servis, un plat ou un menu bio proposé, et restaurants 100 % bio). Chacune de ces pratiques est encadrée (transformation, conditionnement, part minimale d’ingrédients bio dans un plat, indications sur le menus et le caractère biologique des ingrédients…), les allégations autorisées sont précisées ainsi que les modalités de contrôle.

Ce qui nous étonne c’est que l’organisme certificateur est l’Agence Bio !!

On se demande si l’Agence Bio, organisme gouvernemental de promotion du bio, aura les ressources pour effectuer les contrôles requis par ce cahier des charges et s’assurer qu’il est bien respecté.

Pourquoi ne pas laisser les organismes certificateurs habituels comme Ecocert faire leur métier aussi dans la restauration hors foyer?

15/12: Apparemment d’après certains de nos lecteurs bien informés (merci à Jean-Michel Noël de la Sodexo) il y aura prochainement un texte concernant la restauration collective.

Jean-Michel Noël m’envoie également un article d’Interbio Bretagne antérieur à la publication du cahier des charges et qui précise quelques points de la législation (à l’époque en cours d’élaboration). On trouve notamment à la fin une liste d’organismes certificateurs, ce qui manque dans le texte gouvernemental récemment publié.

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Cette vidéo trouvée sur le site internet du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable, montre comment la filière bio et locale en Champagne Ardenne s’est développée grâce à l’introduction de produits bio dans les cantines de Charleville-Mézières.

On peut retenir quelques facteurs clés de succès pour l’introduction du bio dans les cantines:

– Création d’une légumerie pour transformer les fruits et légumes bruts: la cuisine centrale de Charleville Mézières s’est équipée d’une légumerie

– Création d’une plateforme de producteurs de produits bio pour pouvoir répondre aux exigences de la restauration collective: création de Manger Bio Champagne Ardennes.

– Travailler sur les coûts de revient:

*en supprimant certains produits industriels (comme les sauces) en fabriquant sur place

* sur les coûts de barquette: économie de 60K euros sur le barquetage à Charleville Mézières.

– Former le personnel des cantines scolaires: apprendre la cuisson basse température des viandes afin de limiter les pertes lors de la cuisson.

– Prévoir les besoins sur 1 an pour permettre aux producteurs/éleveurs de planifier leur production: un éleveur de viande bio a pu ainsi investir dans un atelier de transformation lui permettant de livrer la restauration collective.

Merci à Dijon Cantine Bio pour l’information.

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Longtemps annoncé et tout le temps repoussé, le décret relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire est enfin paru au Journal Officiel le 30 septembre dernier.

Afin d’atteindre l’objectif d’équilibre nutritionnel des repas servis par les services de restauration scolaire, sont requis, conformément à l’article L. 230-5 du code rural et de la pêche maritime:

« – quatre ou cinq plats proposés à chaque déjeuner ou dîner, dont nécessairement un plat principal comprenant une garniture, et un produit laitier ;

« – le respect d’exigences minimales de variété des plats servis ;

« – la mise à disposition de portions de taille adaptée ;

« – la définition de règles adaptées pour le service de l’eau, du pain, du sel et des sauces.

« Art. D. 230-26. − Les gestionnaires des restaurants scolaires tiennent à jour un registre dans lequel sont conservés, sur les trois derniers mois, les documents attestant de la composition des repas, notamment les menus et les fiches techniques descriptives des produits alimentaires achetés auprès des fournisseurs.

« Ils sont tenus d’identifier distinctement, sur les menus, les produits de saison entrant dans la composition des repas.

Un arrêté conjoint du ministre de la défense, des ministres chargés de l’outre-mer et des collectivités territoriales, de la santé, de l’alimentation, de la consommation et de l’éducation nationale précise la nature des exigences sur la diversité des plats servis, sur le service de l’eau, du pain, du sel et des sauces ainsi que sur les tailles des portions d’aliments.

Il précise la mise en oeuvre du décret et notamment la fréquence d’apparition et les grammages pour chacune des rubriques concernées: apports protidiques, légumes, fruits frais, laitages…

Art. 1er

Les déjeuners et dîners servis dans le cadre de la restauration scolaire comprennent nécessairement un plat principal, une garniture, un produit laitier et, au choix, une entrée et/ou un dessert.

La variété des repas est appréciée sur la base de la fréquence de présentation des plats servis au cours de 20 repas successifs selon les règles fixées à l’annexe I du présent arrêté.

La taille des portions servies doit être adaptée au type de plat et à chaque classe d’âge. Les gestionnaires des restaurants scolaires doivent exiger de leurs fournisseurs que les produits alimentaires qu’ils livrent soient conformes aux valeurs précisées à l’annexe II du présent arrêté.

Art. 2. − L’eau est à disposition sans restriction.

Le sel et les sauces (mayonnaise, vinaigrette, ketchup) ne sont pas en libre accès et sont servis en fonction des plats.

Le pain doit être disponible en libre accès.

Art. 3. − Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur à compter du 1 er septembre 2012 pour les services de restauration scolaire servant moins de 80 couverts par jour en moyenne sur l’année.

Sur le principe un tel décret n’est  positif que pour les cantines qui ne respectent pas déjà les recommandations du GEMRCN. Pour les autres cela ne changent rien et ne les incitent pas à faire mieux.

Rien n’est imposé sur la saisonnalité des produits hormis le fait qu’elle doit figurer sur les menus. Et bien sûr rien n’est mentionné concernant le bio. Ce décret aurait pu être l’occasion d’imposer les 20% de produits bio dans les cantines même si cela passait par des délais pour les atteindre.

Ce décret est donc au mieux un coup d’épée dans l’eau. Certains néanmoins vont plus loin et dénoncent l’influence exercée sur le GEMRCN par l’ industrie agro-alimentaire, notamment l’élevage intensif et la filière laitière. Le collectif L214 dénonce les 2 idées fausses suivantes sous-jacentes dans le décret :

– Seul les produits laitiers sont sources de calcium

– Le lien exclusif fait entre plat protidique et produits d’origine animal.

Pour en savoir plus: L214-PlusdeViande


					

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Le ministre de l’agriculture, Mr LeMaire, l’avait annoncé début juillet lors d’un déplacement dans une propriété agricole en Essonne, le code des marchés publics désormais autorise explicitement l’approvisionnement local auprès des exploitations agricoles.

Le décret 2011-1000 du 25 août 2011 modifiant le Code des marchés publics (CMP) vient d’être publié au Journal officiel du 26 août 2011.

L’article qui nous intéresse est l’art 53 désormais rédigé comme suit:

I.-Pour attribuer le marché au candidat qui a présenté l’offre économiquement la plus avantageuse, le pouvoir adjudicateur se fonde :

1° Soit sur une pluralité de critères non discriminatoires et liés à l’objet du marché, notamment la qualité, le prix, la valeur technique, le caractère esthétique et fonctionnel, les performances en matière de protection de l’environnement, les performances en matière de développement des approvisionnements directs de produits de l’agriculture, les performances en matière d’insertion professionnelle des publics en difficulté, le coût global d’utilisation, la rentabilité, le caractère innovant, le service après-vente et l’assistance technique, la date de livraison, le délai de livraison ou d’exécution. D’autres critères peuvent être pris en compte s’ils sont justifiés par l’objet du marché ;

2° Soit, compte tenu de l’objet du marché, sur un seul critère, qui est celui du prix.

D’après Localtis cela devrait faciliter l’approvisionnement local des cantines scolaires. On comprend à la lecture de cet article qu’il sera plus aisé pour les collectivités territoriales d’insérer des critères de localisation de l’approvisionnement soit pour des raisons de proximité soit pour des raisons environnementales.

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